L’évolution des modes de consommation et la sensibilisation croissante des familles aux bienfaits d’une alimentation saine ont conduit les députés à adopter une loi en faveur de l’introduction des produits bio dans les cantines et les restaurants d’entreprise. Le point.

L’amendement de la loi « Egalité et citoyenneté »

Le 1er juillet 2016, les députés ont amendé la loi « Egalité et citoyenneté » dans le but de favoriser les circuits-courts de consommation, de l’agriculteur au consommateur. Les restaurants collectifs (établissements scolaires ou restaurants d’entreprise) ont désormais l’obligation d’intégrer dans leurs repas 40% de produits provenant d’agriculteurs locaux.

Parmi les 40% de produits locaux, 20% devront être issus de l’agriculture biologique ou d’exploitations agricoles en cours d’agrément. Ce dernier amendement induit de véritables changements pour les restaurants collectifs qui n’intégraient jusqu’alors dans leurs repas que quelques produits bio, de manière occasionnelle.

D’ici 2020, les cantines et les restaurants d’entreprise auront l’obligation de proposer certains jour des repas 100% bio, qu’il s’agisse de recettes végétariennes originales ou de repas intégrant de la viande bio.

panier legumes bio

76% des français favorables à la loi « Egalité et citoyenneté »

Les français sont largement favorables à l’évolution des modes de consommation et à l’intégration de produits bio, agricoles et de saison dans les restaurants collectifs publics. D’après une étude Ifop réalisée en janvier 2016, 76% des sondés se déclaraient favorables au vote de la loi.

A ce jour, la part du bio dans la restauration collective publique ne représente que 2,7% des achats alimentaires. Pourtant, les français sont de plus en plus nombreux à intégrer les produits issus de l’agriculture biologique dans leur alimentation quotidienne. A titre d’exemple, une étude de l’Agence Bio révèle que 6 français sur 10 consomment régulièrement des produits bio.

La loi « Egalité et citoyenneté » répond donc aux attentes actuelles des consommateurs, tout en ouvrant au plus grand nombre les moyens de mieux manger.