Vous souhaitez recruter un jeune au sein de votre entreprise et souhaitez savoir quel statut serait le plus intéressant ? Il faut dire que le contrat d’apprentissage, le contrat de professionnalisation et la convention de stage obéissent à des règles différentes. Le point dans cet article.

 

Le contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage est celui qui offre le plus d’avantages :

  • aide TPE jeunes apprentis,
  • crédit d’impôt apprentissage,
  • aide au recrutement pour les entreprises de moins de 250 salariés,
  • déduction fiscale de la taxe d’apprentissage,
  • exonération des charges sociales et prime à l’apprentissage pour les entreprises de moins de 11 salariés.

La rémunération de l’apprenti va de 25 % du SMIC pour un jeune de 16 ans en première année à 78 % du SMIC pour une personne d’au moins 21 ans en 3e année.

 

Le contrat de professionnalisation

Ce contrat peut être un moyen d’intégrer un nouvel employé tout en lui permettant de se former de façon à la fois théorique et pratique. L’entreprise en retire des avantages avec des exonérations de certaines cotisations patronales. De plus, l’apprenti n’est pas pris en compte dans l’effectif de l’entreprise ce qui peut permettre de ne pas dépasser un certain seuil par exemple. L’entreprise qui recrute une personne d’au moins 26 ans avec ce type de contrat peut bénéficier d’une aide financière de Pôle Emploi. Lorsqu’il s’agit d’un demandeur d’emploi d’au moins 45 ans, une aide financière de l’Etat est également possible. La rémunération de l’apprenti en contrat de professionnalisation va de 65 % du SMIC pour un jeune de moins de 21 ans à 85 % du SMIC pour un demandeur d’emploi d’au moins 26 ans.

 

La convention de stage

Si les deux contrats suscités sont les principales solutions de l’alternance, la convention de stage permet d’autres possibilités pour recruter des jeunes en formation. Ce type de contrat est néanmoins bien réglementé. Il faut respecter certaines conditions pour y avoir recours, et ne pas dépasser une durée de 6 mois. Les stagiaires ne doivent pas représenter plus de 15 % de l’effectif. Au-delà de 2 mois de stage, l’entreprise doit verser une gratification minimale.

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